Zoom sur l’arthrose

Quand le cartilage s’use

Le cartilage, vous savez, c’est ce revêtement lisse et blanc nacré qui recouvre l’os au niveau de l’articulation, réduit les frictions entre les structures osseuses et amortit les pressions exercées sur l’os lors des mouvements de l’articulation. Le cartilage est un tissu vivant qui, normalement, se renouvelle régulièrement. En cas d’arthrose, le cartilage s’use, il se fissure, devient plus fin. Il peine de plus en plus à tenir son rôle d’amortisseur. L’os réagit alors en formant… de l’os. C’est ainsi que l’on peut observer ces excroissances notamment au niveau des doigts.

Qui en souffre ?

L’arthrose est plus répandue chez les personnes âgées (65 % des personnes de plus de 65 ans ; 80 % des plus de 80 ans). Bonne nouvelle : elle n’est pas toujours douloureuse. Elle peut toucher toutes les articulations mais le plus souvent est localisée sur la colonne vertébrale, le genou, les mains et les hanches.

Arthrose primitive, arthrose secondaire

On parle d’arthrose primitive quand l’articulation n’a pas souffert de lésion particulière. Dans ce cas, elle peut être due au vieillissement, au surpoids, au diabète…Quand elle est imputable à des lésions qui ont fragilisé les articulations : traumatisme, maladie inflammatoire,… on parle d’arthrose secondaire.

La douleur

Parfois, on ne sent rien… Quand l’arthrose se manifeste, on peut ressentir une douleur, constater une déformation ou une raideur. Quelquefois, l’articulation gonfle et la douleur s’amplifie. L’apparition de l’arthrose sur une articulation entraîne progressivement une gêne : on marche moins bien quand le genou, les hanches sont atteints, on mobilise moins facilement ses doigts quand il s’agit d’arthrose de la main.

Les traitements

En cas d’arthrose, on traite la douleur avec des antalgiques. Des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être prescrits pour traiter les poussées, de même que des pommades ou des gels à appliquer localement. Parfois, on procède à des infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique. D’autres mesures – non médicamenteuses – peuvent être préconisées aussi : l’application de froid ou de chaud, des semelles orthopédiques, une orthèse… selon les cas.

Auto-exercices

Le maintien d’une activité physique, adaptée est toujours recommandée. Et des auto-exercices peuvent être effectués (en dehors des périodes de poussées douloureuses) : il est conseillé de les effectuer chaque jour. Selon l’articulation touchée, on étire l’articulation douloureuse et on renforce les muscles.

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